Catacombes, musées glauques, maisons hantées… Comme toutes les villes, Paris n’est pas épargnée par les légendes et les histoires qui font peur. Et quelle meilleure période qu’Halloween pour découvrir le Paris insolite et secret ? Âmes sensibles s’abstenir, évidemment.
Les catacombes : une visite mystérieuse dans les entrailles de Paris
Difficile de mentionner Halloween à Paris sans parler de ses catacombes aussi terrifiantes que glauques. Sous les rues remplies du 14e arrondissement de la capitale s’étend un souterrain où des ossements humains sont entreposés. Pour la petite histoire, en 1785, pour des raisons de salubrité publique, les cimetières parisiens sont un à un fermés. Il faut donc déplacer ces millions de corps et de restes humains. Les galeries souterraines d’anciennes carrières parisiennes deviennent alors le nouveau lieu de repos de 6 millions de personnes. Les catacombes de Paris sont ouvertes de façon régulière depuis 1809. Environ 300 000 curieux viennent visiter ce labyrinthe macabre, chaque année. Tout le monde est ressorti vivant donc, pas besoin d’avoir peur.
Affrontez vos pires cauchemars au Manoir de Paris
Depuis 2011, le Manoir de Paris est une attraction d’un nouveau genre. Ce manoir, situé dans d’anciens magasins de vente des faïenceries de Choisy-le-Roi dans le 10e arrondissement, propose des parcours animés par de vrais acteurs, à travers plusieurs étages et ambiances différentes. Des légendes parisiennes du XVIIIe au XXe siècle sont mises en scène toute l’année et d’autres attractions sont également présentées comme un escape game situé au sous-sol de la grande bâtisse. Il faut avoir le cœur bien accroché pour entrer dans ce lieu insolite de Paris et surtout réserver assez tôt. Même les plus braves d’entre vous feront assurément des cauchemars.
Partez à la chasse aux fantômes dans le cimetière du Père-Lachaise
Se balader dans un cimetière pour Halloween est une activité incontournable. À Paris, direction le cimetière le plus populaire, le cimetière du Père-Lachaise, où reposent des personnalités illustres (Jim Morrison, Chopin, Oscar Wilde, entre autres). C’est au début du XIXe siècle que le cimetière du Père-Lachaise fut ouvert. Désormais, des milliers de tombes de toutes les époques sont disséminées sur les 43 hectares du cimetière. Pour Halloween, une visite s’impose dans le secteur romantique. Classé en 1962, ce secteur abrite les tombes les plus anciennes à flanc de colline. Autre arrêt obligatoire : le mausolée de la baronne russe Elisabeth Démidoff, dans la 19e division du cimetière. Décédée en 1818 à l’âge de 39 ans, la baronne aurait écrit dans son testament qu’elle léguerait plusieurs millions de roubles en or à toute personne qui passerait un an dans ce mausolée. Beaucoup ont essayé et personne n’a réussi…
Frissonnez devant la maison hantée de l’avenue Frochot
Cet imposant hôtel particulier du XIXe siècle au style néo-gothique au début de l’avenue Frochot est un des lieux les plus insolites de Paris. Au cœur de la capitale, à quelques pas de Pigalle, la maison de l’avenue Frochot a la réputation d’être hantée. L’âme errante d’une pauvre servante sauvagement assassinée y aurait élu domicile, à en croire les voisins qui assurent entendre des bruits étranges s’échapper de la bâtisse vide. Et si, à cela, s’ajoutent les morts inexpliquées de certains de ses propriétaires, la légende de la maison hantée parisienne n’est plus à faire, d’autant que les vitraux et la gargouille trônant à l’entrée plantent le décor.
Plongez dans les secrets les plus sombres du corps humain au musée des moulages de l’hôpital Saint-Louis
Depuis la fermeture du musée d’anatomie pathologique Dupuytren qui exposait des malformations anatomiques tant animales qu’humaines dans des bocaux au formol, il ne reste plus que le musée des moulages de l’hôpital Saint-Louis pour découvrir une collection aussi étonnante que peu ragoûtante. Au programme dans ce lieu insolite de Paris, plus de 200 maladies de peau sont reproduites sur des visages, des mains, des pieds, en cire. Ce sont 4 807 pièces de moulage de maladies de peau qui ont notamment servi à la formation de plusieurs générations de dermatologues. Avoir l’estomac bien accroché est donc un minimum pour supporter cette visite originale.
